Antoine est né vers le 15 avril 1845 à Perpignan. De père et de mère inconnus, il a été abandonné à la porte de l’hospice de la Miséricorde à Perpignan. Il a été trouvé à 19h45 par le portier de l’Hospice Antoine Laurent. Il portait sur lui un bonnet, un bandeau, une brasière, une couche de fichu blanc et un lange mais aucunes traces permettant de l’identifier. C’est donc l’état civil qui se chargea de lui créer son identité.
Sa jeunesse il l’a passe dans l’hospice avec les autres enfants abandonnés où il est soigné, nourri et éduqué. Il fréquente l’école des frères de la doctrine chrétienne.
A l’âge de 9 ans il est placé à Campôme chez Baptiste Pacha (ou Paxa) et sa femme Françoise Berges. Il y apprend le métier de berger. Il est d’usage que les nourrices soient payées par l’assistance publique. Mais au bout de quelques années Baptiste Pacha refuse de recevoir de l’argent et le justifie par le fait qu’il s’est pris d’affection pour l’enfant.
En 1865 à Prades, Il est tiré au sort et est jugé bon pour le service militaire. Il rejoint le service actif l’année suivant pour 7 ans.
Le 1er août 1873, à la fin de son service dans l’armée, il est nommé par le préfet de police de Paris, Gardien de la paix publique (Matricule 39726).
À cet époque il habitait au 81 rue Lourcine dans le 13ème arrondissement de Paris. C’est dans cet immeuble qu’il rencontra Marie Elise Trichet, une jeune femme de 20 ans originaire de L’Aisne. Ils se marièrent le 18 octobre 1874 dans le 13ème arrondissement.
Le 3 juillet 1876, 278 avenue des gobelins Paris 13 – Fin Juillet 1876, 3 rue Campo-Formio – 1881, 18 rue du Moulin des près – 1883, 40 rue du Moulinet – 1885, 5 passage Barrault – En 1889 Antoine Sylvestre Journalier – 8 rue des Lyonnais
Vers 1895, il retourne à Campône. Il est présent dans le recensement de la population, il occupe le poste de garde champêtre. Il vit avec ses deux premiers enfants Louis Antoine et Marguerite Olive.
Vers 1901, il est cultivateur et berger (chèvres) et vit toujours avec ses deux enfants. En 1906 il est retraité et vit seulement avec sa fille Marguerite
En 1921, il vit 38 rue Quintar à Prades dans la maison de sa fille et beaufils Vergès Paul (Ouvrier Chocolatier). Il y décèdra le 18 septembre 1926.