
Le système anthroponymique algérien était essentiellement oral et fondé sur la filiation. La fixation des noms de personnes est le fait de l’administration coloniale et correspondent à l’institutionnalisation du mode patronymique et à l’instauration de l’état civil par la loi du 23 mars 1882.
El Hadj Saïd Abbas proposa de donner à sa famille comme nom patronymique le nom de « Bendaoui » sous lequel ils étaient connus dans la région. Mais son père Ahmed Ben Mohamed s’y opposa et dit à son fils
Notre famille portera le nom de mon grand père, Abbas. Il a été un homme de bien, pieux, courageux et juste. On le citait comme exemple de loyauté. Mon père a trouvé la mort dans une rixe. Mais grand père nous interdit de le venger car c’est à Dieu de juger. C’est son nom que notre famille portera
Ahmed Ben Mohamed



